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Inventaire saisonnier de la flore sauvage en Quercy

A l'ombre des broussailles

Aujourd'hui, avec cette chaleur écrasante, je vous propose de rester à l'ombre des broussailles.

La chaleur est en train de faire passer pas mal de fleurs, je me dis donc que pour organiser des Floralies, il ne faudrait pas attendre après le 10 juin. De plus, c'est la pleine période des foins, et je suis bien contente d'avoir pris mes photos ces derniers jours, car hier j'ai vu que beaucoup de bords de route avaient été ratiboisés en même temps que le reste !

Commençons avec cette liane que j'affectionne particulièrement, surtout depuis que j'ai appris à la tresser, elle est si solide et sa couleur vert de gris si douce, quand on l'a épluchée: la Clématite des haies, Clématite vigne blanche, Viorne des pauvres, Herbe aux gueux (Clematis vitalba). Ses fleurs blanches sont joliment discrètes et ses fruits plumeux et soyeux charmants en hiver.

Dans un bois de Magnagues, elles sont si nombreuses et si vieilles que certaines lianes ont un diamètre impressionnant, une vraie forêt vierge!

On dit que les feuilles sont irritantes et que les pauvres s'en frottaient le corps pour apitoyer et susciter la compassion, d'où son nom d'Herbe aux gueux. Personnellement, quand je l'effeuille pour pouvoir tresser les lianes, je ne suis jamais irritée, mais j'ai peut-être la couenne dure !

Nous en avons plusieurs qui poussent au bord de notre terrain, et comme j'aime beaucoup les Clématites, hors de question de s'en débarrasser, j'ai donc demandé à quelqu'un que je connais bien (;)) de réaliser une structure en fer forgé pour supporter cette Clématite afin de nous faire un brise-vue, et ça marche pas mal!

 

 

 

 

Toujours à l'ombre, de Magnagues à Gintrac et sur la route de Saint-Céré, c'est la fin des Orobanches qui sont des plantes vivaces parasites, c'est à dire qu'elles s'accrochent par leurs racines à d'autres plantes pour se nourrir, et elles sont dépourvues de chlorophylle, d'où ces couleurs étranges un peu livides.

Il faut que je revienne voir celles-ci, que j'ai prises en photo sur la route de Gintrac, au niveau de Taillefer, là ou la route est à l'ombre, pour voir de quelle Orobanche il s'agit exactement. Cela dépend de la plante qu'elle parasite.

Je pense que demain, nous resterons à l'ombre aussi, pour aller voir quelques plantes toxiques.

Je suis revenue voir les Orobanches, je pense qu'il s'agit de l'Orobanche du lierre (Orobanche hederae), il y en a en effet de grandes lianes au sol, dans cet endroit frais et à l'ombre.

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